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LA CONDUCTION THERMIQUE

Préambule :

Dans tous les articles qui vont suivre on suppose que les phénomènes physiques qui entrent en jeu sont stationnaires, c'est-à-dire qu'aucun des paramètres que l'on va considérer ne varie avec le temps et qu'on est à l'équilibre.
Bien sûr dans la réalité ça ne se passe pas comme cela, le processeur va générer plus ou moins de chaleur selon qu'il soit plus ou moins sollicité ( charge ).
Mais alors pourquoi négliger le facteur temps ? Eh bien premièrement parce que cela simplifie énormément les choses et deuxièmement parce que cela ne change rien au bout du compte ! Il suffit juste de se préoccuper de ce qu'il se passe lorsque le cpu est en pleine charge, là ou il génère le plus de puissance thermique ; car qui peut le plus peut le moins et ce qui est valable dans ces conditions le sera aussi dans les autres.

La chaleur ne se balade pas toute seule sans raison, elle se propage du chaud vers le froid et essaie de faire en sorte que l'équilibre thermique soit rétabli, en d'autres termes que la température soit partout homogène.
Pour tous les corps ( solides ou fluides ) ce phénomène se traduit, lorsque ce corps est immobile, par ce qu'on appelle la loi de Fourier. Pour pouvoir dégager les caractéristiques principales de la conduction, on va dans la suite envisager la forme la plus simple de la loi de Fourier, appliquée à une forme géométrique très simple, une plaque toute bête, qui est chauffée uniformément sur une de ses faces.

On prend donc un morceau en forme de plaque de ce corps ( voir le schéma plus loin ) d’épaisseur L ( en mètre m ) et dont les 2 plus grandes surfaces ont la même aire A (en mètre carré ) mais ont des températures différentes. Les autres surfaces sont supposées isolées thermiquement de telle sorte que tout le flux de chaleur qui entre sur une des grandes faces, ressorte de l'autre.
Encore une fois la réalité est différente, les faces latérales seront le plus souvent exposées à l'air ambiant qui absorbera la chaleur, mais si peu par rapport au trajet principal qu'elle emprunte, que l'on peut, sans problème, adopter cette hypothèse sans modifier la portée de ce qui suit.

 
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