Au revoir Fourier, bonjour Newton

C'est presque la même recette que pour la loi de Fourier
mais quelques ingrédients ont changé. La loi
de Newton donne une relation de proportionnalité
entre d'une part la puissance thermique P
absorbée par le fluide et d'autre part la différence
entre la température Ts
de la surface du solide ( notre plaque qui a conduit la chaleur
jusqu'ici ! ) sur lequel il vient s'écouler et du fluide
Tf
ainsi que l'aire S
qui dépend de la surface d'échange entre le fluide
et le solide.
Le coefficient de proportionnalité se note h
( en W / ( m² K ) ) et se nomme le coefficient
de transfert convectif, la loi de Newton s'écrit
donc :

Comme en général les températures de la surface
du solide et du fluide varient selon où l'on se place, il
convient de préciser ce que l'on entend par température.
Dans cette relation, elles sont généralement définies
de la façon suivante :
- Ts
est généralement la température moyenne sur
la surface du solide
- Tf
est généralement la température ( dite de
mélange ) du fluide moyenne sur l'ensemble du volume de
fluide en contact avec le solide
On peut d'ores et déjà exprimer la résistance
thermique associée à la convection :

Quelles conséquences peut-on tirer de cette expression ?
Eh bien on cherche toujours à la rendre la plus faible possible.
On voit donc qu'il est bon d'avoir un coefficient de transfert convectif
et une surface d'échange élevés. Pour la surface,
pas grand chose à dire sauf qu'on verra plus tard comment
l'augmenter avec des ailettes. Pour le coefficient de transfert
thermique, les choses se compliquent !
Si on veux comprendre ce qui influe sur lui et comment l'augmenter
il est nécessaire de comprendre ce qui se passe dans le fluide
et ce qui le caractérise. Les caractéristiques
du fluide sont définies par deux types de paramètres
:
- les propriétés physiques du fluide
- la nature de l'écoulement
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