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Nature de l'écoulement d'un fluide
Il peut être soit laminaire soit turbulent,
tout dépend, pour un fluide donné, de la géométrie
du système dans lequel il s'écoule et de la vitesse
du fluide. Pour un système de refroidissement donné,
l'écoulement deviendra turbulent au-delà d'une certaine
vitesse du fluide et le sera d'autant plus que la vitesse augmente.
L'écoulement est laminaire lorsqu'on peut identifier dans
le fluide des "lames" qui glissent les unes par rapport
aux autres ( attention ! pas sans frottement ), par exemple en injectant
du colorant dans l'écoulement on le verrait évoluer
gentiement en se déformant légèrement.
Un écoulement est turbulent lorsqu'il n'est plus laminaire,
dans le sens où on ne peut plus identifier ces lames ; le
colorant est diffu, mélangé, chaotique, rien de bien
identifiable sauf peut être la présence de tourbillons.
C'est d'ailleurs une des caractéristiques de la turbulence,
elle présente tout un ensemble de tourbillons de tailles
très variées. Cette caractéristique se traduit
pratiquement par une des propriétés de la turbulence
qui nous intéresse dans les échanges thermique : le
mélange, on y reviendra plus loin...
La photo suivante permet de bien voir les différences entre
régime laminaire et turbulent, pour ce dernier le colorant
est bien plus mélangé et homogénéisé.

Photo issue du livre "An album
of fluid motion, Van Dyke, The Parabolic Press"
Maintenant qu'on a en tête ce qui permet de caractériser
un fluide, il faut encore creuser un peu pour arriver à comprendre
comment se comporte le coefficient de convection h. On va
donc voir dans ce qui suit ce qu'il arrive dans le fluide près
de la paroi du solide, c'est là que tout va se passer. Cette
zone porte le doux nom de couche limite.
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